Charles Aznavour





Charles Aznavour

Cantante, Compositor, Actor

Nombre real: Shahnourh Varinag Aznavourian




Paris - Francia
22/05/1924




Charles Aznavour






She



She may be the face I can't forget,
A trace of pleasure or regret,
May be my treasure or
The price I have to pay.

She may be the song that summer sings,
May be the chill that autumn brings,
May be a hundred different things
Within the measure of a day.

She may be the beauty or the beast,
May be the famine or the feast,
May turn each day into a
Heaven or a hell.

She may be the mirror of my dream,
A smile reflected in a stream,
She may not be what she may seem
Inside her shell.

She who always seems so happy in a crowd,
Whose eyes can be so private and so proud,
No one's allowed to see them
When they cry.

She may be the love that cannot hope to last,
May come to me from shadows of the past,
That I'll remember till the day I die.

She may be the reason I survive,
The why and wherefore I'm alive,
The one I'll care for through the
Rough and ready years.

Me, I'll take her laughter and her tears
And make them all my souvenirs
For where she goes I've got to be.
The meaning of my life is she, she, she.





La Bohème



Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu'un jour sur deux

Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver

La bohème, la bohème
Ça voulait dire tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie

Souvent il m'arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d'un sein
Du galbe d'une hanche
Et ce n'est qu'au matin
Qu'on s'assayait enfin
Devant un café-crème
Epuisés mais ravis
Fallait-il que l'on s'aime
Et qu'on aime la vie

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l'air du temps

Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts

La bohème, la bohème
On était jeunes, on était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout.





Venecia Sin Ti



Qué profunda emoción
Recordar el ayer
Cuando todo en Venecia
Me hablaba de amor.

Ante mi soledad
En el atardecer
Tu lejano recuerdo
me viene a buscar.

Qué callada quietud
Qué tristeza sin fin
Qué distinta Venecia
si me faltas tu!

Una góndola va
Cobijando un amor
El que yo te entregué
dime tú dónde está.

Qué tristeza hay en ti
No pareces igual
Eres otra Venecia
Más fría y más gris.

El sereno canal
De romántica luz
Ya no tiene el encanto
que hacía soñar.

Qué callada quietud
Qué tristeza sin fin
Qué distinta Venecia
si me faltas tú.

Ni la luna al pasar
Tiene el mismo fulgor
Qué triste y sola está
Venecia sin tu amor.

Como sufro al pensar
Que en Venecia murió
El amor que jurabas
Eterno guardar.

Sólo queda un adiós
Que no puedo olvidar
Hoy Venecia sin ti
Qué triste y sola está.





Tous Les Visages De L'Amour



Toi, par tes mille et un attraits
Je ne sais jamais qui tu es
Tu changes si souvent de visage et d'aspect

Toi quelque soit ton âge et ton nom
Tu es un ange ou le démon
Quand pour moi tu prends tour à tour
Tous les visages de l'amour

Toi, si Dieu ne t'avait modelé
Il m'aurait fallu te créer
Pour donner à ma vie sa raison d'exister

Toi qui est ma joie et mon tourment
Tantôt femme et tantôt enfant
Tu offres à mon cœur chaque jour
Tous les visages de l'amour

Moi, je suis le feu qui grandit ou qui meure
Je suis le vent qui rugit ou qui pleure
Je suis la force ou la faiblesse

Moi, je pourrais défier le ciel et l'enfer
Je pourrais dompter la terre et la mer
Et réinventer la jeunesse

Toi, viens fais moi ce que tu veux
Un homme heureux ou malheureux
Un mot de toi je suis poussière ou je suis Dieu

Toi, sois mon espoir, sois mon destin
J'ai si peur de mes lendemains
Montre à mon âme sans secours
Tous les visages de l'amour

Toi ! tous les visages de l'amour.





Les Comédiens



Viens voir les comédiens
Voir les musiciens
Voir les magiciens
Qui arrivent
Viens voir les comédiens
Voir les musiciens
Voir les magiciens
Qui arrivent

Les comédiens ont installé leurs tréteaux
Ils ont dressé leur estrade
Et tendu des calicots
Les comédiens ont parcouru les faubourgs
Ils ont donné la parade
A grand renfort de tambour
Devant l'église une roulotte peinte en vert
Avec les chaises d'un théâtre à ciel ouvert
Et derrière eux comme un cortège en folie
Ils drainent tout le pays,
Les comédiens.

Viens voir les comédiens
Voir les musiciens
Voir les magiciens
Qui arrivent
Viens voir les comédiens
Voir les musiciens
Voir les magiciens
Qui arrivent

Si vous voulez voir confondus les coquins
Dans une histoire un peu triste
Où tout s'arrange à la fin
Si vous aimez voir trembler les amoureux
Vous lamenter sur Baptiste
Ou rire avec les heureux
Poussez la toile et entrez donc vous installer
Sous le étoiles, le rideau va se lever...
Quand les trois coups retentirent dans la nuit
Ils vont renaîtrent à la vie, les comédiens.

Viens voir les comédiens
Voir les musiciens
Voir les magiciens
Qui arrivent
Viens voir les comédiens
Voir les musiciens
Voir les magiciens
Qui arrivent

Les comédiens ont démonté leurs tréteaux
Ils ont ôté leur estrade et plié les calicots,
Ils laisseront au fond du coeur de chacun
Un peu de la sérénade et du bonheur d'Arlequin
Demain matin quand le soleil va se lever
Ils seront loins, et nous croirons avoir rêvé
Mais pour l'instant ils traversent dans la nuit
D'autres villages endormis, les comédiens

Viens voir les comédiens,
Les musiciens,
Les magiciens qui arrivent
Viens voir les comédiens,
Les musiciens,
Les magiciens qui arrivent
Viens voir les comédiens,
Les musiciens,
Les magiciens qui arrivent
Viens voir les comédiens,
Voir les musiciens,
Voir les magiciens qui arrivent
Viens voir les comédiens,
Les musiciens,
Les magiciens qui arrivent...





Emmenez-Moi



Vers les docks, où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent, le ventre alourdi de fruits,
Les bateaux

Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux des idées vagabondes
Aux reflets de ciel bleu, de mirages
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés,
Où l'on vit presque nu,
Sur les plages

Moi qui n'ai connu, toute ma vie,
Que le ciel du nord
Je voudrais débarbouiller ce gris
En virant de bord

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Dans les bars, à la tombée du jour,
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour,
Un verre à la main

Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée m'enlève et me dépose
Un merveilleux été, sur la grève
Où je vois, tendant les bras,
L'amour qui, comme un fou, court au devant de moi
Et je me pends au cou de mon rêve

Quand les bars ferment, et que les marins
Rejoignent leurs bords
Moi je rêve encore jusqu'au matin,
Debout sur le port

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Un beau jour, sur un raffiot craquant
De la coque au pont
Pour partir, je travaillerai dans
La soute à charbon

Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant, sur des îles lointaines,
Où rien n'est important que de vivre
Où les filles alanguies
Vous ravissent le coeur en tressant, m'a-t-on dit
De ces colliers de fleurs qui enivrent

Je fuirai, laissant là mon passé,
Sans aucun remords
Sans bagage et le coeur libéré,
En chantant très fort

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil.







Charles Aznavour





Mourir D'Aimer



Les parois de ma vie sont lisses
Je m'y accroche mais je glisse
Lentement vers ma destinée
Mourir d'aimer

Tandis que le monde me juge
Je ne vois pour moi qu'un refuge
Toute issue m'étant condamnée
Mourir d'aimer

Mourir d'aimer
De plein gré s'enfoncer dans la nuit
Payer l'amour au prix de sa vie
Pécher contre le corps mais non contre l'esprit

Laissons le monde à ses problèmes
Les gens haineux face à eux-mêmes
Avec leurs petites idées
Mourir d'aimer

Puisque notre amour ne peut vivre
Mieux vaut en refermer le livre
Et plutôt que de le brûler
Mourir d'aimer

Partir en redressant la tête
Sortir vainqueur d'une défaite
Renverser toutes les données
Mourir d'aimer

Mourir d'aimer
Comme on le peut de n'importe quoi
Abandonner tout derrière soi
Pour n'emporter que ce qui fut nous, qui fut toi

Tu es le printemps, moi l'automne
Ton cœur se prend, le mien se donne
Et ma route est déjà tracée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer





Je Veux Te Dire Adieu



Et puisque de autres mains sur ton corps impudique
Sont venues prendre place où mes doigts ont couru
Et puisque un autre coeur donne au tien la réplique
Et que tes joies se fondent aux joies d'un inconnu
Je veux te dire adieu

Puisque tes reins se cambrent aux nouvelles étreintes
Et que ta peau frémit sous un souffle nouveau
Puisque un autre que moi peut arracher tes plaintes
Faisant jaillir de toi des râles et des mots

Et puisque sur sa couche tu nies mon existence
En oubliant mon nom pour mieux crier le sien
Et que tu mords dans sa vie pour tisser ta jouissance
En lui disant ces mots que je croyais les miens
Blessé dans mon coeur même
Et parce que je t'aime
Je veux te dire adieu.





Apaga La Luz



Apaga la luz jazmín y clavel
mis brazos en cruz sueñan con tu piel
detén el reloj ven cerca de mí
solos tú y yo es mejor así

Apaga la luz y en la oscuridad
de tu juventud dame la verdad
yo sé que París duerme sin temor
mientras bis a bis arde nuestro amor
tu mirar de raza me iluminará
y un herén la casa nos parecerá
y con ciego anhelo yo te buscaré
y en tu negro pelo me reclinaré

Apaga la luz yo te haré saber
en esta quietud todo mi querer
y con frenesí loco de emoción
voy hacer de ti mi mejor canción

Apaga la luz es mas prudencial
que la noche azul fuera del cristal
se llegue a morir de curiosidad
por no descubrir nuestra soledad

Apaga la luz sin vacilación
y sin inquietud a mi corazón
yo me he de sentir lleno de ansiedad
tu sangre latir de felicidad

Si de madrugada tiemblas de pavor
yo me ire al lado te daré valor
y la sed ardiente de mi gran amor
calmaré la fuente de tu boca en flor

Apaga la luz jazmín y clavel
mis brazos en cruz sueñan con tu piel
apaga la luz Solar de juventud

Apaga la luz solos yo y tú
apaga la luz solos yo y tú
apaga la luz solos yo y tú
apaga la luz.





Il Faut Savoir



Il faut savoir encore sourire
Quand le meilleur s'est retiré
Et qu'il ne reste que le pire
Dans une vie bête à pleurer

Il faut savoir, coûte que coûte,
Garder toute sa dignité
Et, malgré ce qu'il nous en coûte,
S'en aller sans se retourner

Face au destin, qui nous désarme,
Et devant le bonher perdu,
Il faut savoir cacher ses larmes
Mais moi, mon coeur,je n'ai pas su

Il faut savoir quitter la table
Lorsque l'amour est desservi
Sans s'accrocher, l'air pitoyable,
Mais partir sans faire de bruit

Il faut savoir cacher sa peine
Sous le masque de tous les jours
Et retenir les cris de haine
Qui sont les derniers mots d'amour

Il faut savoir rester de glace
Et taire un coeur qui meurt déja
Il faut savoir garder la face
Mais moi je t'aime trop
Mais moi je ne peux pas
Il faut savoir
Mais moi je ne sais pas





For Me, Formidable



You are the one
For me for me for me
Formidable
You are my love
Very very very
Véritable

Et je voudrais pouvoir un jour
Enfin te le dire
Te l'écrire
Dans la langue de Shakespeare
My daisy daisy daisy
Désirable
Je suis malheureux
D'avoir si peu de mots à
T'offrir en cadeau
Darling I
Love you love you
Darling I want you
Et puis c'est à peu près tout

You are the one
For me for me for me
Formidable

You are the one
For me for me for me
Formidable
But how can you
See me see me see me
Si minable

Je ferais mieux d'aller choisir
Mon vocabulaire
Pour te plaire
Dans la langue de Molière
Toi
Tes eyes ton nose tes lips adorables
Tu n'as pas compris
Tant pis
Ne t'en fais pas
Et viens t'en dans mes bras
Darling I
Love you love you
Darling I want you
Et puis le reste on s'en fout

You are the one
For me for me for me
Formidable
Je me demande même pourquoi je t'aime
Toi qui te moques de moi et de tout
Avec ton air canaille canaille canaille
How can I love you





Hier encore



Hier encore
J'avais vingt ans
Je caressais le temps
Et jouais de la vie
Comme on joue de l'amour
Et je vivais la nuit
Sans compter sur mes jours
Qui fuyaient dans le temps

J'ai fait tant de projets
Qui sont restés en l'air
J'ai fondé tant d'espoirs
Qui se sont envolés
Que je reste perdu
Ne sachant où aller
Les yeux cherchant le ciel
Mais le cœur mis en terre

Hier encore
J'avais vingt ans
Je gaspillais le temps
En croyant l'arrêter
Et pour le retenir
Même le devancer
Je n'ai fait que courir
Et me suis essoufflé

Ignorant le passé
Conjuguant au futur
Je précédais de moi
Toute conversation
Et donnais mon avis
Que je voulais le bon
Pour critiquer le monde
Avec désinvolture

Hier encore
J'avais vingt ans
Mais j'ai perdu mon temps
A faire des folies
Qui ne me laissent au fond
Rien de vraiment précis
Que quelques rides au front
Et la peur de l'ennui

Car mes amours sont mortes
Avant que d'exister
Mes amis sont partis
Et ne reviendront pas
Par ma faute j'ai fait
Le vide autour de moi
Et j'ai gâché ma vie
Et mes jeunes années

Du meilleur et du pire
En jetant le meilleur
J'ai figé mes sourires
Et j'ai glacé mes pleurs
Où sont-ils à présent
A présent mes vingt ans?







Charles Aznavour





Isabelle



Depuis longtemps mon cœur
Etait à la retraite
Et ne pensait jamais
Devoir se réveiller
Mais au son de ta voix
J'ai relevé la tête
Et l'amour m'a repris
Avant que d'y penser

Isabelle Isabelle Isabelle Isabelle
Isabelle Isabelle Isabelle mon amour

Comme on passe le doigt
Entre l'arbre et l'écorce
L'amour s'est infiltré
S'est glissé sous ma peau
Avec tant d'insistance
Et avec tant de force
Que je n'ai plus depuis
Ni calme ni repos

Isabelle Isabelle Isabelle Isabelle
Isabelle Isabelle Isabelle mon amour

Les heures près de toi
Fuient comme des secondes
Les journées loin de toi
Ressemblent à des années
Qui donnent à mon amour
Un goût de fin du monde
Elles troublent mon corps
Autant que ma pensée

Isabelle Isabelle Isabelle Isabelle
Isabelle Isabelle Isabelle mon amour

Tu vis dans la lumière
Et moi dans les coins sombres
Car tu te meurs de vivre
Et je me meurs d'amour
Je me contenterais
De caresser ton ombre
Si tu voulais m'offrir
Ton destin pour toujours

Isabelle Isabelle Isabelle Isabelle
Isabelle Isabelle Isabelle mon amour.





Mes Emmerdes



J'ai travaillé
Des années
Sans répit
Jour et nuit
Pour réussir
Pour gravir
Les sommets
En oubliant
Souvent dans
Ma course contre le temps
Mes amis, mes amours, mes emmerdes

A corps perdu
J'ai couru
Assoiffé
Obstiné
Vers l'horizon
L'illusion
Vers l'abstrait
En sacrifiant
C'est navrant
Je m'en accuse à présent
Mes amis, mes amours, mes emmerdes

Mes amis c'était tout en partage
Mes amours faisaient très bien l'amour
Mes emmerdes étaient ceux de notre âge
Où l'argent c'est dommage
Eperonnait nos jours

Pour être fier
Je suis fier
Entre nous
Je l'avoue
J'ai fait ma vie
Mais il y a un mais
Je donnerais
Ce que j'ai
Pour retrouver, je l'admets
Mes amis, mes amours, mes emmerdes

Mes relations - Ah! mes relations
Sont - Vraiment sont
Haut placées - Très haut placées
Décorées - Très décorées
Influents - Très influents
Bedonnants - Très bedonnants
Des gens bien - Très très bien
Ils sont sérieux - Trop sérieux
Mais près d'eux - Tout près d'eux
J'ai toujours le regret de
Mes amis, mes amours, mes emmerdes

Mes amis étaient plein d'insouciance
Mes amours avaient le corps brûlant
Mes emmerdes aujourd'hui quand j'y pense
Avaient peu d'importance
Et c'était le bon temps

Les canulars
Les pétards
Les folies
Les orgies
Le jour du bac
Le cognac
Les refrains
Tout ce qui fait
Je le sais
Que je n'oublierai jamais
Mes amis, mes amours, mes emmerdes.





Et Pourtant



Un beau matin je sais que je m'éveillerai
différemment de tous les autres jours
et mon cœur délivré enfin de notre amour
et pourtant, et pourtant
sans un remords, sans un regret je partirai
droit devant moi sans espoir de retour
loin des yeux loin du cœur j'oublierai pour toujours
et ton cœur et tes bras
et ta voix
mon amour
Et pourtant, pourtant, je n'aime que toi
et pourtant, pourtant, je n'aime que toi
et pourtant, pourtant, je n'aime que toi
et pourtant
J'arracherai sans une larme, sans un cri
les liens secrets qui déchirent ma peau
me libérant de toi pour trouver le repos
et pourtant, et pourtant
je marcherai vers d'autres cieux, d'autres pays
en oubliant ta cruelle froideur
les mains pleines d'amour j'offrirai au bonheur
et les jour et les nuits
et la vie
de mon cœur
Et pourtant, pourtant, je n'aime que toi
et pourtant, pourtant, je n'aime que toi
et pourtant, pourtant, je n'aime que toi
et pourtant
Il faudra bien que je retrouve ma raison
mon insouciance et mes élans de joie
que je parte à jamais pour échapper à toi
dans d'autres bras quand j'oublirai jusqu'à ton nom
quand je pourrai repenser l'avenir
tu deviendras pour moi qu'un lointain souvenir
quand mon mal et ma peur
et mes pleurs
vont finir
Et pourtant, pourtant, je n'aime que toi
et pourtant, pourtant, je n'aime que toi
pourtant, pourtant, je n'aime que toi
pourtant, pourtant, je n'aime que toi
Et pourtant..





La Mamma



Ils sont venus
Ils sont tous là
Dès qu'ils ont entendu ce cri
Elle va mourir, la mamma
Ils sont venus
Ils sont tous là
Même ceux du sud de l'Italie
Y a même Giorgio, le fils maudit
Avec des présents plein les bras
Tous les enfants jouent en silence
Autour du lit ou sur le carreau
Mais leurs jeux n'ont pas d'importance
C'est un peu leurs derniers cadeaux
A la mamma

On la réchauffe de baisers
On lui remonte ses oreillers
Elle va mourir, la mamma
Sainte Marie pleine de grâces
Dont la statue est sur la place
Bien sûr vous lui tendez les bras
En lui chantant Ave Maria
Ave Maria
Y a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi la mamma
Y a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi la mamma

Et tous les hommes ont eu si chaud
Sur les chemins de grand soleil
Elle va mourir, la mamma
Qu'ils boivent frais le vin nouveau
Le bon vin de la bonne treille
Tandis que s'entassent pêle-mêle
Sur les bancs, foulards et chapeaux
C'est drôle on ne se sent pas triste
Près du grand lit et de l'affection
Y a même un oncle guitariste
Qui joue en faisant attention
A la mamma

Et les femmes se souvenant
Des chansons tristes des veillées
Elle va mourir, la mamma
Tout doucement, les yeux fermés
Chantent comme on berce un enfant
Après une bonne journée
Pour qu'il sourie en s'endormant
Ave Maria
Y a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi la mamma
Y a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi la mamma
Que jamais, jamais, jamais
Tu nous quitteras...





A Ma Manière



Le jour
Qui pour toujours
Verra le lourd
Rideau de scène
Tomber sur moi,
Je dirai à
Dieu d'une voix
Très peu chrétienne :
J'ai fait,
Bon ou mauvais,
Ce que j'aimais
Sur cette terre,
En histrion,
À ma façon,
À ma manière

La vie
M'a assagi
De mes folies,
Et je déclare :
Si j'ai connu
Des coups tordus,
J'ai quand même eu
Mes jours de gloire.
À ceux,
Faux vertueux,
Qui veulent me
Jeter la pierre
Je dis : j'ai vu
Et tout vécu
À ma manière

Un jour tyran, l'autre martyr
J'en ai bavé, j'ai fait souffrir
Jeune femme, ou sur le retour
Pute au grand cœur, j'ai plein d'amour
Surpris vos corps, sans commentaire,
À ma manière

Braillard
J'ai pris le quart
Sous l'étendard
De bien des causes.
Si l'âge aidant,
Avec le temps
On prend du champ,
On s'ankylose,
Moi rien,
Non vraiment rien,
N'a mis un frein
À mes colères
J'ai protesté
Et accusé
À ma manière

Je n'ai jamais pu, je l'avoue
Vivre sans voix et à genoux
De coups de gueule en cris du cœur
J'ai su défendre mes valeurs
Pour m'assumer, j'ai fait la guerre
À ma manière

La foi
Ça vient, ça va
Le diable en moi
A fait son œuvre.
J'ai dérouillé
J'ai déraillé,
Et avalé
Quelques couleuvres.
Depuis
Je n'ai commis
Qu'un seul délit,
Celui de faire
Chanter mes jours
Et mes amours
À ma manière

Inoubliable

Inoubliable
Jolie en diable
Créature de Dieu
Follement femme
Eau et flamme
L'amour pour toi n'est que
Jeux

Inoubliable
Comme le sable
Tu files entre les doigts
J'ai beau me dire
Que t'aimer c'est du délire
Oui mais ma vie, c'est toi
On s'est aimés, engagés
Enchaînés, désirés, déchirés
Comme des amants

Terribles et enragés
Mais hormis la mort
Rien ne peut nous briser
Unis éternellement
Dans un pacte plus fort
Que le sang

Inoubliable
Indispensable
Lumière de mon cœur
Tu me fascines
Nuit et jour tu illumines
Par ta présence
Mon existence
Assoiffée de bonheur

Inoubliable
Incontrôlable
Mi-ange et mi-démon
Sous tous tes masques
Tu restes belle et fantasque
Toi, fille d'Ève
Quand je te rêve
Au lit de mes passions.





Les Bons Moments



Nous avons eu de bons moments
Nous avons eu de grands moments
De folles joies d'étranges peines
A vivre ensemble
Nous étions gorgés de printemps
Et fiers d'étaler nos vingt ans
Que les feux de l'amour
Et le désir rassemblent
Un jour riche, un jour sans un sou
Nous étions heureux malgré tout
Car jour et nuit brûlait en nous
Cet amour fou qui nous ressemble
Bien sûr, le bonheur est mouvant
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Mais laisse au cœur des amants

Nous avons eu de bons moments
Nous avons eu de grands moments
Des crépuscules clairs
Des aubes grises ensemble
Nous étions jeunes et insouciants
Et vivions comme des enfants
Que les jours de la vie
Et les rêves rassemblent
Mais aujourd'hui mon triste cœur
Laisse ta peine oublie ta peur
Car bien que notre amour se meure
Sèche tes pleurs car il me semble
Qu'il vaut mieux dire en se quittant
Nous avons eu pour quelque temps
De bons moments, de bons moments.













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